Décidément, la Suisse est au coeur de nos préoccupations en ce moment: après Olivier, c’est à mon tour de parler de nos voisins helvètes. Mais je ne m’attarderai pas sur leurs nombreux casinos, préférant parler aujourd’hui ces conséquences négatives qu’ils peuvent avoir, en l’occurrence le problème de la dépendance au jeu.
En effet, une personne sur cinq connaîtrait quelqu’un ayant des problèmes d’addiction d’un proche et il existerait près de 30 000 personnes dépendantes en Suisse.
C’est pourquoi le Programme Intercantonal de Lutte contre la Dépendance au Jeu (PILDJ) – un programme financé par 0,5% du Produit Brut des Jeux – a lancé une nouvelle campagne publicitaire dans les cantons du Tessin et du Jura Berlinois : de nombreuses affiches feront la promo d’une ligne téléphonique gratuite mise à disposition des personnes qui auraient des questions ou des inquiétudes par rapport aux jeux d’argent et à leurs risques potentiels.
La Suisse est le pays d’Europe qui compte le plus de casinos; un phénomène auquel s’ajoute la multiplication des casinos en ligne, accessibles partout grâce à Internet. Et si pour 98% des joueurs, le jeu est un plaisir, il peut s’avérer dangereux s’il devient une activité « compulsive ».
Des études ont démontré qu’en moyenne, un joueur pathologique se déciderait à demander de l’aide seulement cinq ans après avoir ressenti les premiers signes de difficultés sociales et financières.
Cette ligne téléphonique sera accessible dans trois langues, gratuite, anonyme et surtout disponible 24/24h. En contactant le 0 800 801 381, les suisses pourront demandés à être orientés vers des centres spécialisés qui les prendront ensuite en charge.